Forte rémunération, fort problème et forte responsabilité !

Publié le par blog-pl-seguillon

" Quand on a une forte rémunération et qu'il y a un fort problème, on ne peut s'exonérer des responsabilités" a déclaré hier soir Nicolas Sarkozy à propos du président de la Société générale. Quelle est donc la rémunération de Daniel Bouton ? Selon un classement du magazine Capital datant de novembre 2007, Daniel Bouton a vu son salaire fixe augmenter de 25 % en 2006 à 1,250 millions d'euros. En y ajoutant la part variable, son salaire total s'élève à 3,3 millions d'euros. Avec les stock-options, ses revenus ont ainsi dépassé les 10,8 millions en 2006, faisant du PDG de la Société Générale le 2e patron le mieux payé de France ! 

Décidément, la roche Tarpéeinne est bien proche du Capitole !

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D
Donc la déclaration de sarkozy doit aussi vouloir dire "quand on a des responsabiités sans une forte rémunération ont peut s'exonérer de ses responsabilités". Il est clair que dans ce pays les hommes politiques ne doivent pas avoir de fortes rémunérations vu le taux d'irresponsabilité auquel ils nous ont habitués depuis 30 ans.<br /> <br /> Cette déclaration n'a pas de sens, encore du populitarisme. La société générale est une entreprise souveraine. Je trouve plutot saint dans notre pays que les pressions politiques n'est pas d'effet sur la décision d'une grande entreprise privée. De quoi je me mèle, les hommes politiques n'ont pas assez à faire avec les problèmes de la france ils faut qu'ils se mèlent des problèmes qu ne sont pas les leurs.<br /> <br /> C'est étrange que le besoin d'indépendence du monde de l'entreprise et du pouvoir politique ne fasse pas parti des mesures de croissance ATTALI.<br /> <br /> daniel
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J
Notre Président n'a rien compris à la formation des puissants de ce monde (il serait grand temps que Nicolas comprenne le fonctionnement du capitalisme).<br /> <br />  C'est justement pour créer les problèmes, pour ne pas dire tentative de fallite, dans une société que vous etes bien rémunéré.<br /> <br /> Ces présidents ne s'exonèrent pas de responsabilité bien au contraire, ils assument. Pour preuve Mr Bouton avait posé sa lettre de démission, à la clé ? certainement  un super pactole.
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D
Le maintien de D. Bouton à son poste est l'incarnation de la pérennité de l'aristocratie d'Etat française, véritable gangrène de notre pays. Encore une nouvelle illustration de la fameuse exception française!<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> En effet, comment valablement encourager la liberté d'entreprendre -unique gage de croissance - et son corollaire la responsabilité, lorsque  l'impunité demeure pathologiquement consubstantielle au statut de l'élite?<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la responsabilité du dirigeant, dont la mission est d'assurer le crédit de la société à l'égard des tiers, comment ne pas la considérer engagée lorsque les procédures de contrôle, gage de la confiance nécessaire au crédit de la société, se révèlent cruellement défaillantes. Et sur le montant des engagements pris, d'une part; et sur la durée de la défaillance, d'autre part. L'on parle, en effet, d'une dissimulation opérée sur 1 an et demi à deux ans (depuis fin 2005)!<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Oserais-je évoquer l'indécence personnelle de D. Bouton, caractérisant un manquement moral profond, lorsque :<br /> <br /> - il propose, pour solde de tout compte personnel, de sacrifier 6 mois de son salaire, alors qu'il eût été plus légitime d'attenter à ses stock options;<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> - il traite et ce, sans vergogne, J. Kerviel de "terroriste", alors même que ses agissement, passivement encouragés par les banques elles-mêmes ainsi qu'en témoigne magistralement cette affaire, sont inhérents et au métier et à la personnalité, largement construite et malicieusement entretenue, des traders; <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> - il argue, outrageusement rassurant, des 800 millions d'euros de bénéfices restants, laissant ainsi suggérer une limitation des effets négatifs des pertes et pour les actionnaires et pour les clients, alors même que ces dernières constitueront un manque à gagner fiscal, de l'ordre de 1,5 milliard et demi à 2 milliards d'euros, pour l'Etat français, et donc pour le citoyen; et que les rendements des contrats financiers (assurance vie, retraite...) dont les valeurs sont indexées sur les valeurs mobilières SG, seront durablement affectés. <br /> <br />  
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D
Le maintien de D. Bouton à son poste est l'incarnation de la pérennité de l'aristocratie d'Etat française, véritable gangrène de notre pays. Encore une nouvelle illustration de la fameuse exception française!<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> En effet, comment valablement encourager la liberté d'entreprendre -unique gage de croissance - et son corollaire la responsabilité, lorsque  l'impunité demeure pathologiquement consubstantielle au statut de l'élite?<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la responsabilité du dirigeant, dont la mission est d'assurer le crédit de la société à l'égard des tiers, comment ne pas la considérer engagée lorsque les procédures de contrôle, gage de la confiance nécessaire au crédit de la société, se révèlent cruellement défaillantes. Et sur le montant des engagements pris, d'une part; et sur la durée de la défaillance, d'autre part. L'on parle, en effet, d'une dissimulation opérée sur 1 an et demi à deux ans (depuis fin 2005)!<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Oserais-je évoquer l'indécence personnelle de D. Bouton, caractérisant un manquement moral profond, lorsque :<br /> <br /> - il propose, pour solde de tout compte personnel, de sacrifier 6 mois de son salaire, alors qu'il eût été plus légitime d'attenter à ses stock options;<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> - il traite et ce, sans vergogne, J. Kerviel de "terroriste", alors même que ses agissement, passivement encouragés par les banques elles-mêmes ainsi qu'en témoigne magistralement cette affaire, sont inhérents et au métier et à la personnalité, largement construite et malicieusement entretenue, des traders; <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> - il argue, outrageusement rassurant, des 800 millions d'euros de bénéfices restants, laissant ainsi suggérer une limitation des effets négatifs des pertes et pour les actionnaires et pour les clients, alors même que ces dernières constitueront un manque à gagner fiscal, de l'ordre de 1,5 milliard et demi à 2 milliards d'euros, pour l'Etat français, et donc pour le citoyen; et que les rendements des contrats financiers (assurance vie, retraite...) dont les valeurs sont indexées sur les valeurs mobilières SG, seront durablement affectés. <br /> <br />  
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C
Donc madame Lagarde est d'accord avec Nicolas Sarkozy. Monsieur Bouton ne peux pas s'exonérer des responsabilités qui sont les siennes. Il a un salaire qui correspond à son niveau de compétences et de responsabilité il doit les assumer. Son Conseil d'administration a considéré, compte tenu des preuves données par le passé, que M. Bouton était le mieux placé pour gérer la crise.<br /> <br /> Dans un marché gouverné par l'offre et la demande, le salaire d'un dirigeant n'est pas une récompense mais le prix présumé et négocié de sa valeur. C'est le prix auquel on l'a estimé le jour de son "embauche" et qu'il fallait payer si on le voulait.
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