Mécontentement étudiant : danger

Publié le par Pierre-Luc Seguillon

                 

 

Le pire n’est jamais certain. Mais l’agitation qui se développe dans les établissements scolaires  contre les suppressions de postes et contre la réforme des lycées, la lassitude des maîtres qui ont le plus grand mal à comprendre la future répartition des enseignements en classe de seconde, la grogne endémique des chercheurs qui estiment avoir été trompés par le gouvernement, les tentation de mimétisme avec les manifestations qui se sont développées dans les grandes villes grecques et qui ont fait tache d’huile dans plusieurs capitales européennes préoccupent à juste titre l’Exécutif. Le risque est évidemment une coagulation de tous ces mécontentements sur fond de crise. Le gouvernement se rassure en estimant que les risques d’explosion se produisent  généralement plutôt à la sortie de la crise que durant celle-ci - ce qui repousserait une possible poussée de fièvre à l’année 2010. Ce type d’explosion sociale si explosion il devait  y avoir  ne répond cependant pas à des règles strictes. L’expérience l’a montré par le passé. Une flammèche, une étincelle peuvent mettre le feu à  un terrain sensible. Il se peut que ces mouvements ne soient qu’anecdotiques et  s’évanouissent sitôt venues les fêtes. Mais il se peut aussi qu’ils ne soient que la répétition d’un scénario qui prendrait toute son ampleur en début d’année prochaine.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Bonjour, je pense que c'est une bonne chose cette mobilisation, pour ne pas régresser dans l'éducation et la recherche de ce pays; je suis en recherche de thèse, et je ne trouve rien de financé, comme la plupart de mes camarades de promotion.. c'est assez désolant, et c'est comme ça à tous les niveaux!! bonne soirée
Répondre
A
Cher PLS, <br /> <br /> Darcos faisait ce constat: le 21ième siècle aura déjà connu 34 mouvements de grève dans l’éducation nationale. Plus de quatre grèves chaque année en moyenne, les enseignants sont toujours le fer de lance de la contestation du pouvoir.<br /> <br /> Toutes les manipulations sont bonnes, les fausses informations dont celle de vouloir porter atteinte aux maternelles, celle de vouloir supprimer le bac etc., l’implication directe des enseignants dans la manipulation des lycéens. <br /> <br /> Alors que l’aggravation des conditions économiques touchera une majorité de français, la légèreté et l’irresponsabilité de certains fonctionnaires enseignants dont les revenus sont protégés va probablement finir par excéder la majorité silencieuse.<br /> <br /> Que les gauchistes autonomes tentent de mener leurs actions de déstabilisation de la société à la faveur de la crise mondiale, rien de surprenant. Que le corps enseignant et les dirigeants des villes tenues par l’opposition PS stimulent et favorisent ces actions en multipliant les appels au désordre et au refus d’appliquer la loi, seront jugés sévèrement par les français.<br /> Alain
Répondre
L
Cher Monsieur <br /> Votre analyse ou plutot vos observations sont justes mais à mon avis trop mesurée .Notre pays est magnifique ,c'est parti pour de bon .Vive le renouveau politique
Répondre
J
pardon, cher PLS, mais si je voulais provoquer indirectement une population "sensible" et la pousser à l'émeute, je ne m'y prendrais pas autrement que vous ou vos collègues de LIBERATION (CF: la UNE d'aujourd'hui)... C'est du "pousse à la manif"!
Répondre
S
Bjr Pierre-Luc Séguillon...!<br /> <br /> A partir du moment oû vous avez écrit que le "Le pire n'est jamais certain",c'est comme si vous aviez écrit que "Le pire est tjrs certain"...!<br /> <br /> "L'homme a besoin de ce qu'il a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur"...!<br /> <br /> Friedrich Wilhem Nietzsche (Röcken,Prusse,1844-Weimar,Allemagne,1900).
Répondre