GUAINO PRIS AU MOT !
Et si
Effectivement l’école républicaine et laïque n’est pas un self service ! C’est un lieu privilégié et protégé de toutes pressions politiques ou religieuses dédié à l’enseignement, à l’éducation et à la pédagogie des élèves.
Nul n’est habilité à instrumentaliser l’école. Pas même le chef de l’Etat !
Il paraît évident qu’il revient aux enseignants, en l’occurrence, de porter à la connaissance de leurs élèves, dans le cadre d’une histoire de la deuxième guerre mondiale, ce qu’a été, à côté de la collaboration, la résistance au nazisme. Parce qu’il leur appartient d’éveiller l’esprit critique de leurs élèves, il leur incombera encore de resituer dans son contexte propre l’exécution de jeunes fusillés comme otages par les Allemands en octobre 1941 dont Guy Môquet mort à l’âge de 17 ans. Et s’ils lisent devant leurs élèves la lettre très émouvante adressée par ce jeune militant communiste à ses parents avant de tomber sous les balles de ses bourreaux, il ne manqueront pas de rappeler qu’il fut arrêté en octobre 1940 alors que le PCF approuvait le pacte germano soviétique - pacte de non-agression - signé entre Staline et Hitler. Et s’opposait à la guerre considérée comme une guerre impérialiste contre les intérêts de la classe ouvrière. S’il est le symbole, à titre de victime, de l’effroyable répression de l’occupant nazi, il n’est pas pour autant l’archétype d’une résistance dans laquelle ne se lancera pleinement le PCF qu’après la rupture du pacte germano- soviétique en juin 1941.
Ce que veut
Prenons
Il me semble que, dans cette polémique, le problème n’est ni celui du choix de la lettre de Guy Moquêt même s’il peut être discuté ni celui d’un emprunt à un héritage de gauche qui ne serait pas celui de
J’aimerais beaucoup savoir ce que vous en pensez.